"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Stéphane Hessel

jeudi 20 octobre 2011

Le Rainbow Warrior III rejoint la flotte de Greenpeace

L'association environnementaliste Greenpeace a pris livraison vendredi dernier du Rainbow Warrior III, la première construction neuve de son histoire, aux chantiers Fassmer de Berne-Motzen, dans le nord de l'Allemagne. "Le nouveau Rainbow Warrior est le navire parfait pour naviguer au milieu de l'immense tempête des crises écologiques, économiques et démocratiques qui frappent notre monde", a déclaré le directeur exécutif de Greenpeace, Kumi Naidoo, lors de la cérémonie. Le "Rainbow Warrior III ira affronter les criminels environnementaux partout dans le monde, étudiera et dénoncera les activités destructrices, mais, et c'est peut-être le plus important, il sera une source d'espoir et d'incitation à l'action partout où il ira", a-t-il ajouté.


Un navire construit avec des "solutions écologiques"

La commande du Rainbow Warrior III a été signée en 2009 pour un montant d'une vingtaine de millions d'euros, soit environ 15% du budget annuel de Greenpeace. Le chantier Fassmer, spécialisé dans les navires de servitude, a remporté le contrat devant des concurrents grecs et portugais, notamment parce qu'il bénéficiait, selon les responsables de Greenpeace, de « beaucoup d'expérience dans les solutions écologiques ». Long de 58 mètres pour un poids de 680 tonnes, le Rainbow Warrior III est une vitrine pour l'ONG, qui a voulu « la mise en pratique de ses valeurs » dans la construction de son bateau. La propulsion du navire sera essentiellement assurée par une voilure de 1350 mètres carrés, en cinq voiles gréées en goélette sur deux mâts de 50 mètres de haut. Les mâts, de type A-Frame, et les espars sont en aluminium et disposeront d'enrouleurs pour les voiles. Le Rainbow Warrior III sera également doté d'une propulsion hybride avec un moteur électrique et un moteur diesel (Caterpillar 3512C et Volvo Penta D65 A) qui pourront, si nécessaire, permettre au navire d'atteindre la vitesse de 16 noeuds. Le Rainbow Warrior III disposera d'un helideck à l'arrière et d'un système de communication extrêmement perfectionné puisque, dans les mâts, il y aura 48 antennes et systèmes de transmissions. Autre demande spécifique de Greenpeace : la porte de la salle radio, juste sous le pont, doit pouvoir résister au moins trente minutes à un assaut de forces spéciales venues arraisonner le navire...


Le premier Rainbow Warrior, coulé en 1985 par les services secrets français en Nouvelle-Zélande, était un chalutier britannique de 1955 racheté par Greenpeace en 1977. Greenpeace a fait don du Rainbow Warrior II, aujourd'hui âgé de 52 ans, à une association bangladaise, Friendship, pour qu'elle le transforme en hôpital.

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