"Le motif de base de la résistance était l'indignation. Nous vétérans des mouvements de résistance et des forces combattantes de la France libre, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la résistance et ses idéaux. Nous leur disons : prenez le relais, indignez-vous ! Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature des marchés financiers qui menacent la paix et la démocratie.

Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous d'avoir votre motif d'indignation. C'est précieux."

Stéphane Hessel

vendredi 29 juillet 2011

En 2012, faut pas qu'Sarkomence !

Le problème avec l'esprit humain c'est que le temps de résilience (terme Anglo-saxon qui décrit la capacité d’un individu à surmonter un traumatisme et à aller de l’avant) de sa mémoire est de 6 mois. Ainsi et malgré tous les méfaits que l'Homme peut subir au cour de sa vie, il n'en garde en mémoire qu'une fraction infime. En cas de traumatisme extrême il peut arriver que l'esprit occulte complètement l'évènement, on trouve cela chez beaucoup d'adultes ayant subit des actes de pédophilie dans leur enfance. Pourtant certains souvenirs peuvent rester plus longtemps, ce sont principalement ceux qui nous ont apporté du plaisir. Ces souvenirs positifs, souvent enjolivés, nous font parler de ce bon vieux temps qui, à y regarder de plus près, n'était pas obligatoirement meilleur que le présent. Définitivement notre esprit est ainsi fait, il ne garde que ce qui est beau et bon, ce qui est probablement une manière de survivre dans un monde difficile où chaque jour est une épreuve supplémentaire en une compétition sans âme.

Pour la politique il en est de même. Notre temps de résilience est de 6 mois et des personnes, comme Sarko et ses conseillers, le savent très bien et en jouent pour faire passer tranquillement des réformes contestables sans trop risquer d'être vraiment disqualifié pour les prochaines échéances électorales. Même les plus contestataires d'entre nous n'échappent pas à cette fatalité des 6 mois. On aura eu beau manifester des centaines de fois dans rue, il ne nous en restera qu'un sentiment de mécontentement global sans plus savoir précisément pourquoi ?!?! On aura oublié la plupart des raisons qui nous auront fait descendre dans la rue car nous nous serons, bon gré mal gré, adaptés aux nouvelles conditions de vie ... même dégradées. Alors, sachant la faiblesse de l'esprit, notre espèce a inventé l'écriture en une sorte de mémoire qui ne s'évapore pas. C'est tout l'objet de ce texte qui se veut la compilation de toutes les pénibilités que nous a infligé Sarko et sa bande du Fouquet's, au cours de ces 4 dernières années afin que, le jour où il nous faudra glisser notre bulletin dans l'urne, on se souvienne qu'il ne faut plus que Sarkomence.

L'origine de ce texte provient d'un lien que j'ai posté sur Facebook ce mois-ci et qui dénonçait les propos, plus que douteux, du député UMP, Michel Raison, qui demandait au Ministère de la Culture quelles mesures il entendait prendre pour "contrôler la diffusion de certaines œuvres musicales" écrites par des groupes "issus de l'immigration". Je me disais que nous assistions là, à un Nième exemple de cette droite décomplexée ! Aujourd'hui plus rien ne les arrête. Mais comment ne pas les comprendre après "le bruit et l'odeur" qui a fait tomber le tabou du racisme ordinaire. Pour couronner le tout, ces jours derniers, un nouveau niveau dans l'immonde est atteint avec l'appelle du pied, de l'UMP Vanneste, au FN : "le fossé est moins important qu'avant avec Marine Le Pen. La balle est dans son camp". Dès lors comment croire qu'il y a de vrais démocrates dans le parti présidentiel. ... à quand les lois anti-juives et anti-musulmanes ?

Comment, dès lors, ceux que je connais et qui se réclament de ce parti peuvent-ils encore défendre cette formation ouvertement populiste ? Ouvrez les yeux mes amis et famille, retournez dans le camps des démocrates, il n'est pas trop tard. Plus largement Peuple de France réveillez-vous ! Ils nous détruisent notre pays, notre solidarité nationale, ils montent les français les uns contre les autre et nous font entrer dans un état autoritaire sans que cela ne choque.

Que faut-il aux Français pour sortir de la léthargie ?

Des souvenirs ?

Alors souvenons-nous.

Souvenons-nous qu'ils se sont assis sur la décision souveraine du peuple, prise par référendum, de refuser le Traité Européen en la faisant, au final, adopter par les députés et sénateurs, réunis en Congrès à Versailles. N'oublions pas la réforme des retraites, si massivement combattue dans la rue, sans que rien n'ait jamais été entendu par un gouvernement méprisant et hautain. N'oublions pas la réforme des services publics, la réforme du statut de la Poste, EDF privatisée et les autoroutes données au privé après avoir été payées par les français. N'oublions pas que Sarko a accentué l'inégalité des français devant l'impôt par le bouclier fiscal, dans un premier temps puis par la réforme de l'ISF. N'oublions pas qu'ils ont mis en place un fichier national pour lutter contre les fraudes à l'aide sociale qui coutent 3 milliards d'€ sans lutter, également, contre la fraude aux cotisations patronales qui, elle, coute 15 milliards €. Cherchez l'erreur ? N'oublions pas que le gouvernement a suspendu pour trois mois l'obligation pour EDF de racheter l'énergie solaire produite par les PME de la filière qui, sinistrées, sont tombées dans l'escarcelle de grands groupes. Une concentration savamment orchestrée par l’État, selon Marianne2.fr, aux profits des copains du président. N’oublions pas qu'il est l'homme du "casse toi pov'con !" et de "l'environnement cela commence à bien faire", qu'il est l'homme qui s'est accordé une augmentation indécente alors que les français ont tant de mal à finir les fins de mois. N'oublions pas les discours grandiloquents rehaussés de gestes virils et testostéronés d'un président aux mille et unes promesses prisent dans l'affecte et de suite oubliées lorsque la pression médiatique fut tombée. N'oublions pas la politique "absurde, imbécile et inefficace", selon la Cimade, anti-Rom qui n'a fait que dégrader une situation humainement honteuse dans des campements toujours plus précaires et insalubres installés dans un climat xénophobe maintenant bien établi. N'oublions pas qu'il est l'homme qui a reçu, avec les honneurs de la République, Mouammar Kadhafi, s'asseyant par là-même sur les droits de l'Homme. N'oublions pas les tests ADN chez les jeunes enfants et la politique sécuritaire qui allait avec. N'oublions pas leur volonté de revenir sur la laïcité de l'état en rappelant la filiation chrétienne de la France et en érigeant en éducateur ultime le curé plutôt que l'instituteur. N'oublions pas les baisses de subventions dans la Recherche Publique au profit des laboratoires privés, n'oublions pas l'obligation de créer des UMR avec les Universités sans donner les moyens à ces dernières d'assurer leur rôle de tutelle. N'oublions pas qu'ils ont offert le sous-sol français aux prospecteurs de Gaz de Schiste, sans consultation des populations concernées. N'oublions pas la réforme des ZEP justifiée, en son temps, par Sarko par cette phrase remplie d'une injustice sans commune mesure : "Il n'y a pas de raison que les enfants de la Courneuve ou d'Aubervilliers bénéficient plus de la solidarité nationale que les enfants d'Auteuil ou de Neuilly". N'oublions pas également qu'ils ont signé le Traité de Lisbonne qui admet le recours à l'exécution des insurgés, au sein de l’Union Européenne, en cas d'émeutes ou d'insurrections, qu'ils ont rétabli le recourt aux milices de "citoyens volontaires" en France, grâce à la LOPPSI2, "en cas de crise majeure" sans préciser ce qu'est "une crise majeure", qu'ils ont établis les quotas d'arrestations d'étrangers ou bien encore qu'ils ont instauré de nouvelles règles afin de limiter les possibilité d'actions des associations et fondations souhaitant participer au débat sur l'environnement dans le cadre de certaines instances ...

N'oublions pas tout cela car il est sûr que j'en ai oublié bien d'autres.

‎N'oublions jamais car notre démocratie en a pris un coup sur le mentons au cours de ce quinquennat et notre devise, aujourd'hui, en ressort bien ternie. Jamais la France n'a autant ressemblé à un mauvais verre de Vichy. Souvenons nous afin de voter pour une réelle alternance qui ouvrira sur une France accueillante, une France du vivre ensemble, une France solidaire, une France tournée vers les défis écologiques, climatiques et sociaux des siècles qui viennent, une France qui aura réussi sa reconversion écologique, une France qui aura mis l'écologie comme La condition et non comme une option, une France vivante, rebelle, libre et debout.

Bruno BOMBLED

vendredi 22 juillet 2011

L'Homme est un loup pour l'Homme !

C'est bien un loup qui sévit dans les Vosges depuis avril dernier. Une photo prise par l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, le 8 juillet dernier, a permis de l'identifier et c’est toute une affaire.

Jamais aucun animal n’aura autant fouetté l’imaginaire européen. Le loup ! Il a hanté nos nuits et nos peurs, il habite notre esprit depuis des millénaires. De quoi ne l’avons-nous pas accusé, de quoi ne l’aurons-nous pas puni ? A tel point que, depuis plus d’un demi-siècle, il a été définitivement éliminé de notre pays. Mais voici que le loup revient. En 1992, il s’est d’abord installé dans le massif du Mercantour, et aujourd’hui dans une partie des Alpes. Comment a-t-il fait ? Par quelles étapes est-il remonté d’Italie, des Abruzzes et des abords de Rome ? Comment a-t-il évité piégeurs et tueurs ? Par quels chemins de crête se sera-t-il faufilé ? Secret et mystère.

L’important est qu’il nous donne une seconde chance, possiblement la dernière. La chance de repenser et refonder notre relation à la vie sauvage sur des bases moins violentes.

Aujourd’hui préserver la biodiversité n’est pas qu’un slogan de plus dans les discours, c’est une obligation qui s’impose à tous. Mais il est sans doute plus facile de faire la leçon aux pays d’Afrique, à l’Inde, à Madagascar ou bien encore à Sumatra afin qu’ils protègent l’objet de nos convoitises touristiques, que de l’appliquer à nous même. Car, à bien y penser, nos grands prédateurs que sont les loups, les phoques, les lynx, les renards ou bien les ours ne sont-ils pas tout simplement nos éléphants, nos tigres, nos lémuriens à nous ?

Mais avons-nous vraiment l’envie de vivre avec de grands prédateurs sur le sol de France ? La réponse se trouve probablement blottie au plus profond de notre cerveau primitif qui se souvient des heures où l’Homme n’était qu’une proie parmi tant d’autres. Mais l’évolution est passée par là et aujourd’hui je pense que, l’Homme occidental, cet animal dénaturé comme le disait Vercors, fier de s’être débarrassé de son animalité et de s’être dressé au-dessus de toutes les autres créatures, ne supporte plus de voir une nature sauvage à ses portes qui lui rappelle sa fragilité. Il lui faut donc l’éliminer à coup d’herbicides en villes, à coup de pesticides, par une domestication des sols au moyen d'une agriculture industrielle et agressive, par des forêts bien propres et mornes, par des villes toujours plus tentaculaires. La nature se doit d’être domestiquée afin de montrer à la création combien nous sommes, en une vanité incommensurable, au-dessus de tout et de tous les êtres. Oui véritablement cet Homme, cet animal si dénaturé, ne supporte plus une nature indomptée, il lui faut donc une nature bétonnée, tondue, aseptisée, bien rangée, sans danger, sans risque ou rien de doit dépasser. Une nature à ses pieds !

Mais au fait combien de loups y-a-t-il chez nous ? Peut-être une trentaine, ce qui serait déjà trop à en croire certains. Plusieurs loups ont été tués, le plus souvent empoisonnés, comme jadis. D’autres le seront par des chasseurs hors-la-loi qu'aucune autorité publique n’a le courage de verbaliser car ne l'oublions pas le loup est un animal protégé par la convention internationale signée à Berne, ainsi que par la directive Habitats.

Alors oui, certes, le loup croque chaque année quelques centaines de brebis, ce qu’il a d’ailleurs toujours fait. C’est infiniment moins que les pertes dues à la foudre ou à la morsure des chiens errants mais, pour les éleveurs déstabilisés par une crise sans fin, c’est un traumatisme insupportable. «Je suis pour le tuer, parce qu’il n’y a pas d’autre solution et que c’est invivable » dit cet éleveur de mouton à la Chapelle d'Huin (Doubs). Ils ont le droit d’être écoutés et d’être entendus. Mais pour autant, cela ne les autorise pas à faire de cet animal le bouc émissaire, sans jeu de mots, de difficultés économiques qui ne sont évidemment pas de son fait, d'autant plus qu’en cas d’attaque ou de perte d’animaux, des indemnités appropriées sont versées par l’état.

Et pourtant nous avons, aujourd’hui, le savoir-faire nécessaire pour vivre avec les loups en véritable cohabitation. Certes, rien n’est simple, rien n’est facile. Mais je pense qu’un pastoralisme rajeuni, s’appuyant, comme dans tant d’autres pays, sur la présence très efficace de chiens de protection et de l’indispensable berger, permettrait de poser la question du loup en termes nouveaux. Dans le Montana, comme dans de nombreuses régions sauvages du continent américain, des troupeaux de plusieurs milliers de bêtes passent des mois à proximité de grizzlis et de loups, sans être pour autant décimés. La France peut sans aucun doute abriter quelques dizaines de loups sans sombrer dans un mauvais psychodrame. Il y a pas mal de choses à tenter, à mettre en place avant de se dire que "dès qu’il y a quelques choses qui dérangent, on sort le fusil et on tire sur le loup".

Au final en vérité je vous le demande, à bien y regarder avec nos guerres, notre réchauffement climatique d'origine anthropique, avec nos OGM, avec nos pesticides et nos herbicides, avec notre étalement urbain, avec nos exclus, avec nos fumées toxiques, avec notre plastique omniprésent dans les mers comme sur terre, avec notre détermination à détruire la biodiversité, avec nos rejets polluants en mer comme en rivière, qui es-ce qui est le plus nuisible sur Terre pour l'humain ?

Bruno BOMBLED d’après www.loup.org

mercredi 13 juillet 2011

Communiqué de Nicolas Hulot

« La Primaire de l'écologie s'achève aujourd'hui avec un vote clair et un choix sans ambiguïté. Il n'y a d'autre attitude possible que de s'incliner avec respect et d'autre commentaire que de souhaiter à Eva Joly et à Europe Ecologie-Les Verts de rencontrer l'adhésion du plus grand nombre dans la campagne présidentielle à venir.

A cet instant, je pense à celles et ceux qui, en interne, dès le premier jour, m'ont apporté leur soutien. Je pense aussi à celles et ceux qui, au-delà du mouvement, m'ont manifesté spontanément leur confiance, notamment dans les quartiers populaires. Tous, je les en remercie et les assure de ma totale fidélité à l'écologie. Je salue aussi le dévouement absolu de mon équipe de campagne qui dans une constante dignité a partagé cette étape.

Pour ma part, le temps de la réflexion et de l'analyse commence et celui des décisions suivra, rien ne presse.

Mon engagement écologique, chacun le sait, ne se résume pas à ce parcours dans la Primaire. Demain comme hier seul compte de savoir là où je pourrai être le plus utile à cette cause majeure qu'est l'écologie.

Aujourd'hui, je veux redire une fois encore aux Françaises et aux Français, comme je l'ai fait sans peut-être avoir eu le temps de les convaincre comme je l'espérais, qu'au-delà de la campagne, de ses aléas, de ses codes singuliers, que l'enjeu écologique est au-dessus de tous les autres enjeux. L'écologie n'est pas la défense de quelques intérêts particuliers mais celle de la planète et de ses locataires. L'enjeu écologique détermine tout ce à quoi nous sommes attachés : la justice sociale, la démocratie, nos libertés, la paix, l'avenir de nos enfants et, plus globalement, le futur de l'humanité. Que chacun puisse ne pas l'oublier. Je sais que ces mots peuvent paraître vides de sens mais c'est sur ce seul constat que, sans relâche depuis plus de vingt ans, j'ai consacré toute mon énergie et que demain je la consacrerai à nouveau.

L'écologie est la plus belle des causes. Sous une forme ou une autre, je serai toujours sur ce chemin. »

Nicolas Hulot

mardi 12 juillet 2011

Êtes-vous un colibri ?


Depuis quelques années, une lame de fond traverse la société sans qu’elle en soit elle-même consciente.

Des milliers de personnes, aux quatre coins du monde,
se mettent à penser, à agir, à créer,
bref, à vivre différemment.
Ils aspirent à se réaliser plutôt qu’à faire carrière,
se soucient des autres et de la nature,
cherchent à résoudre leurs problèmes personnels
pour améliorer la société,
sont non violents,
réfléchissent le monde comme un tout et plus comme un puzzle morcelé,
ne sont plus prêts à sacrifier leur famille,
leur santé,
pour gagner leur vie à tout prix,
préfèrent regarder les problèmes comme une occasion de comprendre et de créer,
savent que pour transformer la société il faudra
faire tomber des barrières et apprendre à travailler ensemble,
chacun à sa juste place,
sentent que féminin et masculin doivent s’équilibrer,
imaginent que l’argent pourrait redevenir un moyen d’échanger nos richesses
plutôt qu’un instrument de pouvoir et de domination,
rêvent et agissent,
s’insurgent et trouvent des solutions,
ne font pas de clivages entre villes et campagne,
entre modernité et tradition,
mais cherchent à rassembler ce que l’humanité a de meilleur,
au profit de tous,
se sentent responsables de leur vie et de l’impact qu’ils ont sur le monde,
prennent du temps pour aimer,
admirer,
se relier à eux, aux autres, à la nature et
prendre soin de la vie sous toutes ses formes.

Ces personnes sont comme vous et moi, rien ne les distingue au premier regard. Certain s’appellent entre eux « colibri » en référence à une courte légende amérindienne qu’ils se répètent de bouche à oreilles.

Dans certains endroits, ces colibris se regroupent
et
développent des trésors d’ingéniosité,
inventent de nouvelles façons de vivre ensemble,
de se nourrir localement,
de construire écologiquement,
de produire de l’énergie sans épuiser les ressources,
d’échanger et de faire commerce
sans exploiter qui que ce soit,
sans porter atteinte à l’intégrité,
à la liberté ou la dignité d’autres personnes,
ils offrent une attention immense aux enfants,
tâchent de les éduquer sans violence,
en relation avec qui il sont,
leurs émotions, leurs talents,
expérimentent d’autres façons de prendre des décisions
collectivement,
cessent de travailler pour vivre
mais s’épanouissent dans des activités qui les font vivre,
qui ont du sens pour eux
et pour la communauté dans laquelle ils évoluent.

Ces colibris sont partout, disséminés dans une société qu’ils ne sentent plus à même de porter l’humanité au XXIème siècle. Ils sont nombreux, si nombreux qu’ils pourraient sans doute peser sur la transformation du monde, s’ils prenaient conscience de leur nombre et de leur pouvoir. Regardez bien autour de vous. Peut-être en connaissez-vous qui se reconnaîtraient en partie dans cette description. Peut-être même êtes-vous l’un d’entre-eux …

Pierre RABHI
http://www.colibris-lemouvement.org/